Ça grimpe !
Le dernier baromètre LPI-SeLoger paru en février dernier, confirme ce que nous vivons depuis plusieurs mois, à savoir, une augmentation du prix de l’immobilier dans tous les secteurs de Marseille. Conséquence d’une diminution de l’offre et d’une demande toujours plus importante venant notamment de non-marseillais. En effet, le nombre de transactions réalisées sur la commune ne cesse de diminuer depuis trois ans. Bon nombre d’acquéreurs sont également propriétaires et attente de trouver leur futur bien pour mettre leur résidence à la vente. Cette tendance engendre un blocage du marché immobilier marseillais et par conséquent une pénurie de logements. Pénurie qui s’accompagne fatalement d’une augmentation des prix.
Les Parisiens arrivent, les prix montent
Et, si cette augmentation des prix est directement liée au manque de biens présents sur le marché, ce n’est pas l’unique raison. L’arrivée massive de non locaux dans la cité phocéenne a également amplifié le phénomène. Avec la généralisation du télétravail, nombre de Parisiens ont succombé à l’appel du sud. Ils y ont vu l’opportunité de vivre la moitié du temps dans une ville aux charmes incontestables tout en conservant un salaire parisien et donc, un fort pouvoir d’achat. Pouvoir d’achat dont les vendeurs ne se sont pas privés de profiter, accentuant ainsi la flambée des prix.
Des recherches de plus en plus étendues
Les conséquences sur le marché sont flagrantes : les portails immobiliers recensent peu de biens, les délais de vente sont raccourcis et les prix d’affichage atteignent des sommets. Des évolutions qui impactent directement les Marseillais qui souhaitent acheter un logement et que nous percevons très clairement lorsque nos clients nous exposent leur recherche. Pour trouver un bien qui leur correspond, nombre d’entre eux modifient leurs critères, notamment en matière de secteur. Montolivet, Saint-Julien, Le Redon, Saint-Loup, Saint-Tronc et autres Saint-Pierre, longtemps moins recherchés reviennent peu à peu sur le devant de la scène.